PROGRAMM

Samstag, 19. Oktober 2024 18:00 - 23:00

43. STEFAN WÄLDELE & TEBDA TALATO AGNES

Malerei

Malerei

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Leckeres: Getraenke + Speisen

Café Rost  |  Pflügersgrundstraße 16

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Stefan Wäldele | Simulacrum | Wachsmalstift auf Papier

   und

Tebda Talato Agnes

  • Stefan Wäldele / Simulacrum / Wachsmalstift auf Papier
  • Kreisrunde Augen mit schwarzen Pupillen. Ausgeweitet bis an dendurchkreuzen grelle Farbflächen. Ein Ausschnitt zeigt oft mehr alsAngewurzelt verharren die Betrachtenden vor Stefan WäldelesAbweichungen. Doch der Ausdruck der Masken bleibt fordernd.durch die Technik auf dem Blatt zurückgebliebenen Farbverluste mitOriginal, das mit dem ersten nicht mehr übereinstimmt. Mit seinendas Original im Zeitalter der Kopien geworden ist, und beantwortetMit den Wachsmalstiften, was die Starre der Masken nochfindet und sich von den verwandten, jedoch nobleren undStrich auf dem Blatt und ihrer langen Geschichte des Gebrauchs,endenden, doch überwunden geglaubten Unbehagen, über dasKünsten.
  • Thomas Schoenberger
  • Verhältnis von High und Low in den gegenwärtigen bildenden
  • und stellt damit auch gleich die unangenehme Frage nach dem nie
  • akademischen Pastellkreiden unterscheidet, mit ihrem weichen
  • betont, wählt Wäldele zudem ein Material, das überall Verwendung
  • sie eindeutig.
  • Simulacren stellt Wäldele auch die Frage danach, wie wirkmächtig
  • Wachsmalstiften aus. Die vergrößerte Kopie wird so zum neuen
  • Wäldele vergrößert seine Zeichnungen mit dem Drucker. Bessert die
  • Simulacren. Für eine Flucht ist es zu spät. Von Blatt zu Blatt gibt es
  • das Ganze.
  • Rand. Die Mimik ist grimmig. Zum Angriff bereit. Schwarze Balken
  • Kantig geschnittene Masken in symmetrischer Makellosigkeit.

Périphérie de Ouaga, chantiers en construction, petites plantations familiales. L’heure du turbin, pour les résidents qui rejoignent la capitale. Agnès Tebda fait le chemin inverse. Il lui faut en gros une vingtaine de minutes le matin pour rejoindre Kamboinsin. Agnès, sur sa moto chinoise, Agnès sculpteure contemporaine, à deux jours du vernissage à l’Institut français. Touche finale, œuvres de terre et de soleil, dans l’immense cour, en phase de séchage.

« C’est une grande chance que M. Abdouley nous a prêté ce terrain. Parce qu’on n’aurait jamais eu les moyens. Le professeur de sociologie suit depuis plusieurs années le travail d’André Kané, peintre, qui fait aussi partie de ce collectif. Il avait cette maison vide, en attendant plus tard, de finir les travaux. Deux pièces, un grand salon pour l’exposition des œuvres et puis la cour. C’est ici qu’Agnès travaille la terre. La terre contre la terre, dans le soleil immense de Ouaga. « La cour fait un bon hectare, c’est à dire que je suis vraiment à l’aise pour travailler. Si je fais de la sculpture, c’est très bien. Je peux vraiment m’étaler. Et ensuite mettre les pièces à sécher. La maison me donne aussi un peu d’ombre, si le soleil est trop chaud. Et si je fais des choses plus petites, j’irai à l’intérieur. » C’est ici que les voisins viennent discuter et boire le Nescafé. Un professeur retraité, un entrepreneur, un type qui a une usine à engrais et dispose d’un forage, auquel l’atelier peut avoir accès. Social. « Les gens sont très curieux, ils veulent voir. Pour la peinture, c’est un peu difficile, parce qu’ils n’ont pas toujours les clés, mais ils aiment beaucoup les sculptures, sans doute à cause de la taille et du fait qu’on se ressemble. » Elle rit. Des pièces de deux mètres, taillées pour le travail aux champs, des femmes qui plantent les arachides. Agnès reste dans cette inspiration. Elle a toujours son atelier de couture à Ouaga et un kiosque aussi, pour acheter le riz, la boisson et bientôt voir les matchs de foot à la télé. Le quotidien. Dans la parcelle et au dehors. Parfois des gamins des écoles viennent aussi. Ils s’assoient, ils découpent, ils badigeonnent, ils mettent les mains dans l’argile. Le lieu est ouvert. « De rester comme ça, je n’aime pas. J’aime bien avoir mes mains occupées, j’aime bien la couleur, et puis la terre aussi. » A. Tebda. Quand on lui demande son sentiment par rapport à l’atelier, elle dit que c’est sa liberté. En 2013, quand elle a commencé à travailler le papier et les étoffes, avec André Kané, peintre et marionnettiste, c’était parce « je rentrais le soir et je trouvais que c’était idiot de ne rien faire. De rester comme ça, je n’aime pas. J’aime bien avoir mes mains occupées, j’aime bien la couleur, et puis la terre aussi.« La bonne braise sur laquelle on fond le métal. C’est parti de cette façon. L’atelier est venu après, pour des raisons pratiques. Une cour déjà, qu’ils louaient à plusieurs, 25 000 Fcfa (27 euros). On fait souvent les choses de cette façon. A midi, André ramène le benga (haricots). Agnès met sur la braise le poisson du barrage et le riz qu’elle achète au kiosque du voisin. A la bonne saison, on mange sous les arbres. Dans un coin de la cour. Il y a un carré d’arachides et des poulets qui cherchent à manger des cailloux. Un atelier, banlieue urbaine, sur la voie rouge. Et une moto chinoise, le matin, qui soulève son nuage. « La cour fait un bon hectare, c’est à dire que je suis vraiment à l’aise pour travailler. Si je fais de la sculpture, c’est très bien. Je peux vraiment m’étaler. Et ensuite mettre les pièces à sécher. La maison me donne aussi un peu d’ombre, si le soleil est trop chaud. Et si je fais des choses plus petites, j’irai à l’intérieur. »

texte: espace Napam Beogo (Ouagadougou) 2024

Malerei im Cafe Rost - LICHTMEILE 2024
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